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  • "-Tu vas mourir si tu restes là, jeune enfant...

    -qui...qui est là?

    -Ne me cherche pas, je suis en toi...

    -En moi ?"

       ...

    "-pourquoi souris tu, jeune enfant ? ton corps ne t'appartiens plus maintenant que je suis là, ça ne t'effraie pas ?

    -ça  m'est égale, j'en avait marre d'être toute seule et puis...tu est rigolote.

    -...c'est la première fois qu'en humain me dit ça...

    -Je suis une elfe ! enfin ma mère était une elfe et mon père un sorcier; c'est pour ça que je suis ici.

    -Je vois...

    - et toi qui est tu ?

    -Je suis l'âme d'un sabre et je cherche des compagnons.

    -moi aussi ! Qu'elle est ton nom ?

    -Je n'en ait pas ...

    -moi aussi..."

         ...

    -Dit, le sabre sans nom... Tu restes avec moi ? je ne veut plus être toute seule.

    -Je serais toujours là.

    -que faisons nous ?

    -On peut tout faire...

    -Où allons nous alors  ?

    - N'importe où... mais allons ensemble..."


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  • Il était une fois, il y a bien longtemps, une petite fille extremement mignonne qui vivait dans un manoir, ses dents était d'une blancheur sans égale et ses yeux bleu reflétaient le ciel... 

    Elle vivait heureuse avec sa famille: sa mère était la femme la plus belle de la région, et son père lui, gagnait bien assez d'argent pour permettre à sa famille de vivre. Son seul ennuie peut être, était la solitude, elle vivait, jouait, et dormait seule dans cette  grande demeure et ne pouvait se raccrocher à personne. Son père était toujours au travaille, quand à sa mère...eh bien...elle avait obtenu de son mari le droit d'aller travailler elle aussi. Non pas que sa famille en ait le besoin, son mari gagnait bien assez... c'était à cause de la poignante solitude qui l'étregnait chaque fois que son mari refermait la porte derrière lui.

    Au début la femme culpabilisait de laisser seule sa petite fille si bien qu'elle n'allait à la ville que lorsque qu'elle ne pouvait plus contenir sa solitude. Puis... avec la temps... ses absences ce firent plus longue. la femme fini par trouver un logement en ville, loin de son homme qui lui était toujours plus absent. Les portes du manoir se refermèrent et s'ouvrirent de moins en moins souvent. La petiote célébra son 8 ième anniversaire avec la vieille femme de chambre ( qui était aussi la seule domestique qui ait accepter de rester dans cette demeure que ses propriétaires délassait) et le vieux berger allemand de la cour, son seul véritable ami. Rien ne semblait devoir changer 

    Pourtant, quelques jours plus tard...les parents revinrent ensemble. Ce jour aurait dut être de fête, il ne fut que de larmes. Car des larmes la mère en avait versé, son visage était rouge et chiffonné à force d'avoir pleuré. Quand au père, tout ce qu'il trouva à dire après ses deux ans de séparation fut:

    "-Monte dans ta chambre Elena.

    -Mais...

    -Ne discute pas!Ta mère est malade, tu dois être une gentille petite fille, d'accord?

    -Oui..." 

    Et la tête baissée, Elena monta dans sa chambre sur la pointe des pieds pour faire le moins de bruit possible.Elle entra dans la grande pièce qui constituait l'unique décor de sa vie,propre mais austère et dénudée, et elle s'assit sur le lit à baldaquin qui constituait presque l'unique mobilier de la salle. La petite fille était perdue: jusqu'à maintenant elle avait toujours été seule mais elle avait tenu le coup en se disant que quoi qu'elle ressente, une fois que ses parents seraient rentrés, tout redeviendrait comme avant . Mais maintenant qu'il étaient là rien n'avait changé. Et Elena se mit à pleurer, de grosses larmes transparantes gouttèrent sur ses draps de soie blanc ivoire, telle de petites perles fines dans leur écrin de velours.

    Elle resta là, immobile plusieurs heures durant, à chercher pourquoi ses parents ne semblaient pas l'aimer. Elle en vient à la conclusion suivantes:" Si ils ne veulent pas de moi c'est que je ne suis pas digne d'eux, Ils travaillent toute la journée et moi, je me plaint! Je doit faire en sorte qu'il ne se fassent plus de souci pour moi, je doit être une gentille petite fille, une gentille petite file, une gentille petite fille..." Heureuse d'avoir pris cette résolution, elle arreta de pleurer et se redressa sur son lit, des étoiles dans les yeux:" si je suis gentille mes parents n'auront plus à s'occuper de moi et alors, ils m'aimeront à nouveau !" Jetant un coup d'oeil sur sa chambre elle vit le nombre invraisemblable de poupée qui gisait à terre, plus ou moins mutilée selon leur âge. "la chambre d'une gentille petite fille doit toujours être rangée ." Se dit elle . Et elle se mit à rassembler ses jouets et à les fourrer dans une grande caisse en bois. cette activité était longue et répétitive la caisse en bois pesait lourd dans ses pauvres bras de fillette mais elle s'acharna à finir sa tache si bien que quand la vieille femme de chambre monta pour lui annoncer que le diner était servi, elle trouva la jeune fille endormi par terre.

    Les jours puis les années s'écoulèrent ainsi. Elena faisait tout son possible pour aider et quand il n'y avait plus rien à faire elle se tenait tranquille, assise sur une chaise, et ce parfois durant des heures ! Mais son père ne semblait pas vouloir le remarquer et ne voyait presque plus sa fille tant sa femme allait mal. Quand à elle, elle vivait très mal sa maladie, elle avait comprie depuis longtemps qu'elle n'en réchapperai plus et il ne s'écoulait plus une journée sans qu'elle ne crache du sang. La mère comme la fille maigrissait, l'une à cause de la maladie, l'autre à cause de l'inquiétude, elle était toute deux si pâles et squelletiques qu'on les auraient oublié si l'homme ne s'étaient pas tenue auprès de l'une.

    L'hiver arriva, et les poumons de la femme cessèrent progressivement de fonctionner, vint enfin le jour ou elle ne put quitter sa chambre. Alors dans un sursaut de consience, elle s'écria:

    "-Elena ! Mon dieu Elena ! Pardonne m..."Le reste de sa phrase se perdi dans une quinte de toux sanglante, elle mouru dans l'heure, vaincu par la tristesse et la tuberculose, sans avoir prononcé d'autre mot. C'est alors que la petite fille apparu dans la chambre, au vu de sa maigreur et de sa fragilité, on croyait voir en elle le portrait de sa mère avant sa mort.

    "-Alors ça y ait, dit elle d'une voix sans timbre, elle est morte ? Tout va redevenir comme avant ?

    -Rien ne sera plus jamais comme avant chuchota l'homme éploré.

    -Mais... j'ai 11 ans aujourd'hui ! Je me disait que l'on pourrait...

    -Elena, rugie l'homme, ta mère viens de mourir ! un peu de respect je te prie !"

    Elena toussa violemment et du sang goutta sur le tapis , elle était si maigre ! N'importe qui d'autre aurait comprie qu'elle avait attrapé le même mal que sa mère, mais les hommes sont parfois si aveugle...

    "-Ne reste pas là, soupira-t-il, et monte dans ta chambre. Il va falloir que tu sois une gentille petite fille tu sais."

    Une émotion que la petite fille ne connaissait pas pris alors le dessus: la colère.

    "-On s'en fiche de ma mère, tu est toujours avec elle, tu ne parles que d'elle ! Je suis ta fille, bon sang ! tu pourrais t'occuper un peu de moi !"

    La gifle parti toute seule, l'homme ne pensa pas à retenir sa main et Elena ne cria même pas . Elle massa sa joue endolorie et monta dans sa chambre sans rien ajouter.

    Quelques heures plus tard, l'homme, pris de remord monta rejoindre sa fille, il la trouva par terre au même endroit où elle s'était endormie bien des années plus tôt en rangeant sa chambre. Ses immenses yeux bleus, seuls vestiges de sa beauté passé étaient clos. Sa peau blanche et maladive étincelait dans les dernière lueurs du jour que laissaient passer la fenêtre. Ses cheveux blonds se teintaient de rouge par endroit, le même sang coulait au goutte à goutte de sa bouche. La maladie avait vaincu la fille comme elle avait vaincu la mère.

    Le père ne dit rien, il se pencha juste, et tout en refermant les yeux de poupée de sa fille, il murmura:

    "-Pardonne-moi."

    La mère et Elena furent enterrées ensemble, presque côte à côte, quand au père, il trouva encore la force de continuer à vivre dans son manoir pendant quelques années avant de décider qu'il ne pouvait plus rester là: il mit sa maison en vente. La petite chambre de Elena ne devait plus jamais s'ouvrire. 

    C'est alors que j'entra en scène...

    Pour une raison qui m'est propre, j'étais  venu seule, et j'étais à la recherche d'une nouvelle maison. Ce n'était pas l'argent qui manquait dans ma famille et j'étais très intéressée par ce manoir. Le malheureux propriétaire me mis alors en garde.

    Il y a quelques jours, il s'était mis en tête de refaire la décoration de son manoir afin qu'il soit plus présentable pour la vente; rude décision ! Car cela impliquait de rouvrir la chambre de sa fille qui dormait depuis bientôt 5 ans. Ce fut la peur au ventre qu'il pénétra dans la petite pièce. Pour y faire une étrange découverte: le corps de sa fille y reposait, réduit à l'état de squelette et encore habillée dans la robe qu'elle avait portée le jour de sa mort et de son enterrement !

    "-Qu' est ce que c'est que ça?", avait murmuré l'homme en s'approchant de se qui ressemblait à une farce macabre allongée dans le lit.

    Un courant d'air chaud et nauséabond avait brusquement pris possession de la pièce, aussi brûlant que le souffle d'un malade. Une petite silhouette blanche flottait au centre de la pièce, c'était Elena telle qu'elle était le jour de sa mort, elle leva ses yeux bleus et pâles sur son père et entrouvrit ses lèvres taché de sang pour demander d'une voie qui malgré sa faiblesse, dut retentir dans toute la maison:

    "Papa ? Est ce que tu m'aime ? Dit ? Est ce que j'ai été une gentille petite fille ?"

    L'homme m'avoua alors qu'il s'était enfuie en courant sans même répondre et qu'il avait fait condamner la porte mais que dés le lendemain, et ce, malgré toute les précautions, qu'il avait pris, une douleur sourde lui envahie la poitrine: c'était la tuberculose. Il était fichu, il le savait mais il ne voulait pas mourir dans cette maison maudite.

     

    Mis à par ce petit "détail" le manoir était parfait, de plus, j'était à l' époque, presque amoureuse du spirisme et des fantômes, je fit donc l'acquisition de la demeure.  Il se révéla bien vite que la tuberculose avait fait de la petite chambre d'Elena son royaume et que quiconque y pénétrait tombait malade, la porte  fut ouverte pour la dernière fois...avant d'être refermée pour toujours.

    Le père d'Elena  et mort depuis plusieurs siècles maintenant, paix à son âme. Quand à moi, je suis morte dans des circonstances que je ne révélerais pas ici, et aujourd'hui encore, je continue à garder jalousement ma  petite demeure maudite, n'autorisant que d'autre revenant à y séjourner, afin que personne n'ouvre plus jamais la petite salle du fond.


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